Libido et cycle féminin

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Le cycle féminin a un impact direct sur la libido en raison des fluctuations hormonales qui régulent le désir sexuel tout au long du mois.

Pendant la phase folliculaire qui commence juste après les règles et dure environ 14 jours (selon la durée du cycle) les niveaux d’œstrogènes augmentent progressivement. L’œstrogène a un effet stimulant sur la libido car il améliore la circulation sanguine et la lubrification vaginale, ce qui facilite l’excitation sexuelle. Durant cette phase, le taux de testostérone augmente légèrement, surtout à l’approche de l’ovulation. Cette hormone est responsable de l’augmentation du désir sexuel, car elle stimule les zones du cerveau impliquées dans la libido, telles que l’hypothalamus.

L’ovulation marque le point culminant du cycle en termes de libido. L’œstrogène atteint son niveau maximal juste avant l’ovulation, ce qui favorise une meilleure lubrification, une plus grande réceptivité sexuelle, et une sensibilité accrue des organes génitaux. En termes biologiques, l’ovulation correspond au moment où la femme est la plus fertile. La nature a donc prévu une augmentation de la libido à ce moment pour maximiser les chances de conception. La testostérone atteint aussi un pic, ce qui stimule davantage le désir.

Après l’ovulation, la phase lutéale débute, durant laquelle les niveaux de progestérone augmentent. Cette hormone prépare le corps à une éventuelle grossesse en épaississant la muqueuse utérine. Cependant, la progestérone a un effet inhibiteur sur la libido. Elle tend à abaisser les niveaux d’énergie, à induire une sensation de calme et à diminuer le désir sexuel.

En parallèle, les niveaux de testostérone et d’œstrogènes chutent, réduisant l’excitation sexuelle. La baisse de ces hormones peut aussi provoquer des symptômes de syndrome prémenstruel tels que l’irritabilité, la fatigue et les ballonnements, qui diminuent l’envie de rapports sexuels.

Les hormones ne sont pas les seules à réguler la libido :
Les neurotransmetteurs, comme la dopamine et la sérotonine, sont aussi impliqués dans les mécanismes du désir sexuel. Par exemple, l’œstrogène favorise la libération de dopamine, un neurotransmetteur lié à la motivation et au plaisir, renforçant ainsi l’envie d’activité sexuelle pendant la phase folliculaire et l’ovulation.
En revanche, en phase lutéale, l’augmentation de la progestérone peut augmenter les niveaux de GABA, neurotransmetteur qui induit relaxation et calme, ce qui tend à diminuer le désir sexuel

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