12 signes d’une potentielle carence en cortisol

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Lorsque le stress devient chronique, les glandes surrénales, responsables de la production de cortisol, s’épuisent progressivement. Le cortisol, hormone clé dans la réponse au stress, régule de nombreux processus : métabolisme, système immunitaire, équilibre hydrique, inflammation, etc. Une chute des taux de cortisol entraîne un déséquilibre systémique aux multiples conséquences. Voici un détail des effets et des mécanismes impliqués :

Fatigue chronique – coup de barres – réveils difficiles

Le cortisol est naturellement élevé le matin pour faciliter le réveil (pic matinal), puis il décline au cours de la journée. En cas d’épuisement surrénalien, cette sécrétion matinale est insuffisante, rendant difficile le réveil. L’après-midi, un creux physiologique entre 15h et 17h, accentué par le manque de cortisol, provoque une fatigue intense

Hypoglycémie – hypertension – malaises vagaux

Le cortisol régule la glycémie en stimulant la néoglucogenèse (production de glucose à partir des réserves). Une faible production de cortisol provoque des hypoglycémies fréquentes. De plus, il aide à maintenir la tension artérielle en régulant les récepteurs à l’adrénaline et l’équilibre hydrique via l’aldostérone

Brouillard mental

Le cerveau dépend d’un apport constant en glucose, régulé par le cortisol. En cas de faibles taux, la production d’énergie cérébrale diminue. De plus, les fluctuations de la glycémie perturbent la concentration.

Histaminoses

Maux de tête, éternuement, urticaire, démangeaisons, yeux qui pleurent, diarrhées

Le cortisol est un anti-inflammatoire naturel. En cas de déficit, la régulation des réponses immunitaires est perturbée, provoquant une libération excessive d’histamine par les mastocytes. Cela exacerbe les réactions allergiques et inflammatoires.

Immunité affaiblie

Le cortisol module la réponse immunitaire en limitant l’inflammation excessive. Lorsqu’il est insuffisant, le système immunitaire devient soit hyperactif (inflammations chroniques), soit hypoactif, laissant l’organisme vulnérable aux infections.

Hypothyroïdie

Le cortisol influence l’axe hypothalamo-hypophysaire et la conversion de la T4 en T3 (hormones thyroïdiennes actives). Un déficit chronique inhibe ces processus, ralentissant ainsi le métabolisme.

Troubles digestifs

Le cortisol joue un rôle dans la motilité intestinale et la réduction de l’inflammation digestive. Un déficit favorise la dysbiose intestinale, le ralentissement du transit et l’inflammation des muqueuses digestives.

Amaigrissement (métabolisme altéré)

La chute de cortisol dérègle le métabolisme énergétique et provoque une fonte musculaire due à un manque de régulation des protéines et lipides.

Douleur inflammatoires, articulaires, tendineuses

Le cortisol limite naturellement les processus inflammatoires. Une baisse de son niveau augmente l’inflammation systémique, touchant les articulations, tendons et tissus conjonctifs.

Troubles du sommeil – cernes sombres

Le cortisol suit un rythme circadien précis. Un déséquilibre perturbe l’endormissement et maintient le système nerveux en éveil. Les cernes résultent d’une microcirculation perturbée par l’épuisement.

Envies de gras, de salé et de sucré

La baisse de cortisol perturbe la régulation de la glycémie et de l’aldostérone, ce qui entraîne des envies alimentaires compensatoires (sucre pour l’énergie, sel pour l’équilibre électrolytique).

Syndrome prémenstruel exacerbé

Le cortisol partage des précurseurs communs avec les hormones sexuelles. Lorsqu’il est en déficit, le corps favorise sa production au détriment des œstrogènes et de la progestérone, déséquilibrant le cycle hormonal.

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